vendredi, mars 17, 2006

La cassure du firmament

Des fracas de nuit jonchent le sol
Je cueille cette pluie maudite
Sublimes échardes d'obsidienne
Luisantes d'obscurité, émanantes de tristesse

Ces pieux de ténèbre à la main
Je coure vers vous, hurlant ma rage
Transcendé par le désir
De clouer les ténèbres a votre peau

Ces larmes noires, cette encre éternelle
Ces blessures qui ne meurent jamais
Ces sentiments que vous ignorez
Transpercent maintenant votre peau

Mais ne vous y méprenez pas
Il ne s'agit pas d'une vengeance
Mais plutôt d'un ultime effort
Pour apaiser les souffrances de mon âme