samedi, septembre 09, 2006

Le cul de Gräfenberg

Ici haut les opportunités sont reines tristes
Isolées dans des grappes de temps polémistes.
Les abscences rythmées de gouffres révulsifs
Exortent les reines de cesser la sisyphe.

Avide d'infamie, je fixe la clepsydre d'urine,
Fébrile de la voir vide claironner la lustrine
Qui bercera en son gant les fantasmes pernicieux
Fossoyant l'orthodoxie des dogmes libidineux.

Assoifé d'infini et d'échanges de courrones,
Je consume la lymphe aux lèvres des matronnes
Qui de leur doigts vaporeux séparent les cloisons
Prohibées des viscères, nouvelle défloraison.

La naïade plongant son vaccin aux eaux brunes
Se livre a l'oblation de l'essence de la Lune.
Je deviens, travesti, son image irisée
Pour un instant de béatitude aussitôt envolé.

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

''Caligynéphile'' et ''Le cul de Gräfenberg''...hummmmm....
Voici deux textes merveilleux que je sais issus d'une relation orageuse avec une muse insupportable, dont elle seule peut comprendre certaine de ces savoureuses lignes empreintes de ta malice et de tes vices ...(ce qu'elle apprécie énormément!)
Tes textes, à ton image, sont délicieux, osés et possèdent ce quelque chose d'excitant dont toi seul a le secret!
Avec tout mon amour,
Ta plus grande admiratrice (?)
XXX

14 septembre, 2006 18:35  
Anonymous Anonyme said...

J'aime ta façon d'écrire tous tes textes, bonne continuation!

Melìssá

30 octobre, 2006 22:19  

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