lundi, février 04, 2008

Vitrine Fortuite

Par une fenêtre perdue dans les méandres urbains,
J'eus aperçu deux femmes semblant sortir du bain :
Des serviettes détouraient le galbe de leurs poitrines.
Je m'accroupis, curieux, au seuil de leur vitrine.

Sans se savoir épiées, leurs regards se lorgnèrent.
Un frôlement de lèvres, et leurs bras s'enlacèrent,
Laissant glisser par terre les verrous de leur chair
Dévoilant la douceur de leurs chastes vachères.

Tumescent, je maudit leurs vitrines léchées
Que ma vision seulement parvient à pénétrer.
Je les voudrais béantes, a implorer l'emplâtre :
Toutes malséantes, mouchetées blanchâtre.

Je rêve avidement pouvoir prendre mon pied
À cet endroit où l'homme n'a jamais mis le pied.
Je voudrais souiller leur entrailles interdites,
J'ai cette infâme dent pour les choses inédites.