Les clones cerébraux
La hache à la main, la haine au coeur,
J'attaque aujourd'hui à la source mon malheur.
Je pourfends la lie, les idiots, la vermine ;
Infâmes chimères! Par le nombre elles dominent.
La cathode illumine et aveugle l'esprit,
Elle l'écrase, le soumet et le réduit ;
Le saturant de stéréotypes, d'idées,
Le nourrissant d'une pâte prémastiquée.
Les clones cerébraux développent leur pectoraux
Chillent dans le ghetto, et mangent chez mcdo.
Tout cela en tissant le tissu social.
Ces mailles si serrées entre les alienés
Ne laissent point la place où bien s'exprimer
À l'artiste, au penseur et au marginal.
J'attaque aujourd'hui à la source mon malheur.
Je pourfends la lie, les idiots, la vermine ;
Infâmes chimères! Par le nombre elles dominent.
La cathode illumine et aveugle l'esprit,
Elle l'écrase, le soumet et le réduit ;
Le saturant de stéréotypes, d'idées,
Le nourrissant d'une pâte prémastiquée.
Les clones cerébraux développent leur pectoraux
Chillent dans le ghetto, et mangent chez mcdo.
Tout cela en tissant le tissu social.
Ces mailles si serrées entre les alienés
Ne laissent point la place où bien s'exprimer
À l'artiste, au penseur et au marginal.